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Troubles érectiles En France

Les troubles de l’érection, c’est toujours pour les autres… Reconnaître qu’on est concerné n’est pas facile tant ces pannes touchent à l’intime et au symbole même de la virilité. Mais c’est en libérant la parole que l’on peut faire face à ces problèmes.
Vous n’êtes pas seul !

Troubles érectiles En France, 32 % des hommes de plus de 40 ans déclarent avoir des troubles de l’érection et seuls 25 % d’entre eux consultent. Une récente étude américaine estime que 18 % des Américains souffrent de troubles érectiles (avec des écarts importants en fonction de l’âge : 5 % entre 20 et 39 ans et 70 % à 70 ans et plus).

Pourquoi ces hommes tardent-ils tant à consulter ? En 2009, une enquête Ipsos Santé dégage trois profils d’hommes non traités : les attentistes ("c’est pas grave, ça va passer !"), les ignorants ("Ca marche encore des fois, alors je ne suis pas vraiment concerné") et les résignés ("Ben avec l’âge, c’est un peu normal…"). Difficulté à en parler, déni, minimisation du problème, absence de connaissance de solutions efficaces, crainte des effets secondaires… le risque est de voir le problème entrer dans un cercle vicieux qui va faire perdurer le problème par peur de l’échec.
Osez en parler !

Sur nos forums, les hommes qui ont franchi le pas… et la porte d’un cabinet médical nous racontent leur expérience. Ainsi GGMartin avoue avoir eu quelques réservés : "Comme beaucoup, j’ai un peu tardé à consulter (trop, sans doute), non par crainte de parler du problème, mais parce qu’on croit toujours que ça va revenir tout seul, d’autant plus que j’avais d’autres soucis personnels (relationnels et familiaux) à l’époque et que je pensais que tout était lié. Lorsque j’ai enfin compris que le problème ne se résoudrait pas aussi facilement, même en changeant de vie, je suis allé consulter".

Médecin, sexologue, urologue… vers qui se tourner ? Le plus souvent, c’est à leur médecin proche que les internautes se confient. Mais à contrario, d’autres préfèrent trouver un interlocuteur plus éloigné d’eux d’un point de vue géographique et affectif. Ainsi, certains s’adressent directement à des spécialistes sans passer par la case généraliste et parfois jusqu’à 80 km de leur domicile ! Mais à chacun sa recette : "Vas chez un généraliste que tu ne connais pas. Ca te coûtera quelques euros de plus vu que ce n’est pas ton médecin traitant mais au moins tu ne seras pas gêné" conseille Pierrot92.

Une fois en face du professionnel de santé, les mots viennent-ils facilement ? "Ca doit être plus facile à la cinquantaine que lorsqu’on a vingt ans" avoue GGMartin. La plupart avouent aller au plus direct, comme gabuzomeu1 "Docteur, je n’ai plus d’érection ». Mais une telle franchise est peut-être l’apanage des grands sages… D’autres préfèrent utiliser des métaphores hardies, comme Cleobis : "J’ai encore des occasions de m’amuser; mais je commence à ne plus en avoir les moyens". Un message reçu 5 sur 5 par son médecin !

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